Thursday, November 03, 2005

POEME DU BON APPETIT

Je veux vous raconter une petite histoire

Qui se passe dans une boite à thé

Ouvrant la boite, le croque note m'apostrophe:

croyant voir une croche au fond il mordit dans le "a"

Tant et si bien il ne macha pas ses mots qu'il en fit un petit "i"

Un petit sucre d'orge sucré que mmmmm on aime déguster

Mais on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs

Et le croque note ne put pas sortir de la boite où il s'était lui même enfermé

M'avez vous comprise?

restes

Ci-git les restes de Je sentiment

C'est leur faute à eux si T'es parti évidemment

Un chaos fermé s'est installé depuis que

Un inconnu m'apostrophe près de la tombe de...

Il A dit-il beaucoup souvenirs intimes de toi

Me salue fier, droit comme un I en émoi

Il m'assure ravi qu'il a aimé coMme moi

Faut-il vraiment que je te partage avec Eux?

Tigre

Tu oses lever les yeux

Sur Vénus et tous ces feux

D’une gifle je te rends l'insolence

Puis, je reprends mon indolence

Lassive mon corps glisse sur toi

Absente, le désir te broie

Je regarde le ciel implorant son ennui

Un croisement de caresse et le tigre rugit

Tout à coup, les regards se partagent

L'éveil se produit, le combat fait rage

Tu sers mon poignet de ta force

]Au son du plaisir qui désamorce

Sang nom

La glace brûle comme le miroir insolent d'une faiblesse humaine
Elle rit à ventre déployé
Devant ma lutte défrayée.

Ce combat lui donne toute sa force:
Elle me pénètre sans peine.
Le froid tranche dans l'écorce
Un sillon sanglant jusqu'à l'aine

Je me laisse aller au frémir
Le désir me fait rougir
De douleur.

Friday, August 26, 2005

A scene at the sea

J'ai pris rendez-vous avec la mer pour me rouler dans le sable.
Elle m'a giflée de son vent furieux, carressée de son eau limpide, m'enveloppe doucement.
Le sel couvre mes lèvres: cette brûlure chuchote son nom en souvenir d'un temps perdu. Le son est amer. Sa douceur mortuaire.
L'écume est dans mes cheveux comme un oubli gracieux.
L'union avec le ciel m'assourdit: le silence est vaste comme l'eau de là bas.
je me perds dans cette danse sans limite. Maman, je t'en remets au vent.

Samadhi, ça me dit

Dans 20 ans, quand on sera vieux
Ensembles, ridés, moches mais heureux
On riera bien des déboires amoureux
Bêtises de l'enfance, caprices sans enjeu

Au lieu de cela on vivra à la montagne
Tout près du mat de cocagne
La vie sera énergie, joie, oubli
du corps qui complètement flétri

Nous plongerons l'autre dans l'un
Dans une absolue sérénité
Et l'Amour n'ayant plus de faim
Sera pour nous Eternité

Respiration et liberté

Je ne veux pas respirer l'air conditionné
Car je vis dans l'amour inconditionnel

Je ne veux pas respirer l'air vicié
Car je fuis le vice des infideles

Je ne veux pas respirer l'air frelaté
Car la cervoise me fait chavirer

Je ne veux pas respirer l'air enfumé
Car ils envahissent ma liberté

Je ne veux pas respirer l'air stressé
Car leurs tensions me coupent de la divinité

Alors?

Je me bouche le nez...

Ecriture est Sensation

Lorsque ma plume rencontre une feuille blanche, elle grave à jamais des mots, des phrases et ma pensée. Lorsque l’encre tache, ma main droite est juste derrière, je sens depuis le cerveau à mon épaule, la force d’une énergie vitale qui va graver. Ma main souffre de cet effort physique, entre les bosses et l’encre répandue sur le majeur acharné. Le geste douloureux a toutefois une forme d’élégance, alliance subtile d’une contraction et d’un relâchement. Les lettres dansent.

Déséquilibre des forces, seule la gauche de mon cerveau est sollicitée ? Peut-être.
Inconsciemment, je sais que tout cela est irrémédiable et mon moi attentionné censure un peu cet élan créateur. Censure un peu, beaucoup, passionnément. Car ce qui est donné ne peut être repris. Ce qui est sorti de moi l’est à jamais.

Lorsque j’écris avec de l’encre, je grave, je rature, je barre droit ou en vagues rageuses. Ma feuille ressemble rapidement à un brouillon d’œuvre d’art abscons, prêt à être jeté aux ordures ménagères. Il faut recopier car le désordre scriptural nuit à la clarté de la vision. Mais les lettres elles-mêmes et leurs formes irrégulières, personnelles, profondes ou pas, rondes ou pas, élevées ou basses me parlent aussi. La vie se glisse tant dans les sons que dans l’écriture elle-même.

Je prends l’ordinateur japonais pour recopier, les doigts noircis à l’encre de Chine. Les deux mains sur le clavier, chaque doigt à sa fonction, son groupe de lettres. Equilibre et immatérialité. La distance à l’écran est grande comme le lâcher prise. Pourquoi se retenir quand tout peut être effacé ? Les mots n’existent pas, ils n’ont pas de matière. Les lettres ne sont pas les miennes et pourtant…

Les doigts courent sur le clavier avec l’inspiration puis se collent, endormis par l’hésitation. Les articulations ne semblent plus répondre et le geste est effort. Puis, le corps entier reprend son souffle. Perte de l’énergie vitale dans son ensemble car tout azimut j’ai la tête dans l’écran.
Le son des lettres qui claquent est agréable mais ce n’est pas la musique d’une plume qui caresse sensuellement une feuille vierge. Le dépucelage est ici beaucoup plus propret, pas de tache ni d’éclat. Impersonnalité du geste? Je ne saurais dire.

Légende hindoue

Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci: "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre."

Mais Brahma répondit: "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors les dieux dirent: "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais Brahma répondit à nouveau: "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Déconcertés, les dieux proposèrent: "Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l'homme sur la Lune."

Mais, Brahma répondit encore: "Non, un jour, l'homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera."

Les dieux conclurent: "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre où dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors Brahma dit: "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

Monday, April 25, 2005

Soledad

Un homme se promène dans les rues de Barcelone, alone. Il a l'air affairé, un grand sec cérébral. Encore un à qui on a oublié d'insuffler la vie ! Dans les joues surtout. Il a ce tic nerveux des intellectuels qui ne lâcheraient pour rien au monde leur cerveau torturé, même pour la lumière.

Souffrir le fait exister et cela se voit.

Les femmes ne l'amusent plus du tout. De toute manière, il les a toutes eues. En rêve, bien sûr, mais aussi, en réalité. Combats de corps exquis, fureurs de nuits érotiques qui nous font croire, un instant seulement, à l'éternité.
Puis, évidemment, le charme se rompt. A toujours voir cette tête qui chie tous les jours et comme tout le monde, vient l'ennui.

Il est las cet homme, comme tant d'autres, las de cette vie sans sursis. Pourtant, il fait comme tout le monde : il travaille, dort et rit parfois. Il se laisse souvent absorber par la masturbation intellectuelle. Cela lui donne une contenance et c'est bien.
Furtivement parfois, il se donne rendez-vous à lui-même dans un café. Ou plutôt, il donne rendez-vous à un café, en espérant qu'elle vienne cette vie. Souvent, il croise le regard d'une jeune fille ou deux mais cela ne l'amuse plus beaucoup...

A ce stade, vous voudriez que son histoire soit différente. Je le sens. Mais pourquoi faut-il toujours un coup de tonnerre, un bouleversement, une intrigue ? Vous vous ennuyez ? Si ?... Si ? Vous insistez ? Alors...bon...d'accord... aujourd'hui ce sera différent...
Dans le café, il repense souvent à son amie Tristeza, une pauvre fille qu'il avait rencontrée dans ce café justement, ici même. Perdue dans l'infini, elle semblait toujours un peu...ailleurs. Il n'était jamais tombé amoureux d'elle et c'est pourquoi elle était devenue son amie. Tristeza était un petit bout de femme, maigre, aux cheveux noirs. Cet être un peu mélancolique vivait dans l'ombre.

Mais revenons à aujourd'hui, puisque lecteur opiniâtre, vous voulez changer mon homme...Aujourd'hui, assis devant le café, amère pommade brûlant sa douleur intestine, il regardait par la fenêtre quand, sans prévenir, une jeune fille vint à s'asseoir devant lui.

Elle lui dit, très posée:
« Pardonne-moi, je suis un peu en retard... »
D'un silence entendu, il la dévisagea. Il eut une intuition. Son attention était captée par un sentiment de familiarité.

Ses yeux répondirent qu'il acceptait sa présence et la reconnaissait.
Elle prit un thé et ils se mirent à parler doucement. Ou plutôt, il lui parla car elle écoutait sereinement. Petit à petit, il lui dit toute sa vie, toutes ses angoisses et ses rêves aussi.
La nuit tomba bientôt mais rien ne pouvait les arrêter. Ils s'étaient trouvés. La jeune femme s'appelait Soledad.

Très vite, elle prit une place dominante dans sa vie, la place du vide, toute la place. Ils se marièrent rapidement. Lui changea, laissa tomber l'adolescence et ses doutes. Il se prit pour un adulte.
Cette bien étrange rencontre, il y repensait parfois. Mais rapidement, décidait de vivre plutôt que d'y penser, plutôt que de penser... Il se laissait porter.
Quand ils faisaient l'amour, c'était extraordinaire. Certes, les va et vient semblaient très humains, très naturels aussi mais l'intimité, la tendresse de leurs ébats avait quelque chose de divin. Une infinie caresse de sa part et l'autre était comblé. Joue contre joue, les cheveux s'en mêlaient, jusqu'à la pointe de l'âme, ils étaient engagés.

Hélas, le destin n'est jamais tendre. Il est là pour nous faire grandir pas pour nous endormir.
Après des années de joie intense, notre homme était enfin devenu lui-même : ni adulte, ni adolescent, ni enfant même mais tout à la fois... lui-même.
Pourtant... Une simple voiture renversa leur bonheur et d'un coup, clac, elle disparut ...Et comme seul réconfort à la douleur, il trouva près de son lit une note qu'elle avait laissée pour lui :

« Mon cher amour, ne sois pas triste.
Je suis ta solitude en personne. J'ai pris la forme d'un corps de femme pour te rencontrer et toucher ton être.
Peu à peu, je t'ai appris à m'aimer, à vivre avec moi à tes côtés chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Grâce à moi, tu as affronté ton silence, le vide et la plénitude.
Tu as appris la liberté.
Maintenant, je suis avec toi pour l'éternité.
Je t'aime
Soledad

Monday, March 28, 2005

Où êtes vous à cet instant?


Où êtes vous à cet instant?

Vous êtes là assis dans le salon? Sur une chaise ? Devant une table? Comment est cette chaise? Arriverai-je à vous imaginer?

Sur votre bureau, une statue de Shakya?

A quoi ressemble votre nordi à vous?

Y a de la lumière? Du son? Vous brûlez de l'encens?

Des gens autour de vous vous empêchent d'être, de vous concentrer?

Vous gribouillez en même temps sur un papier? que faites-vous?

Où est votre conscience à cet instant? Etes vous là?


philosopher à coup de marteau

philosopher à coup de marteau

Et PAF!

un coup comme ça en l'air qui touche

BLANG!

un mot de travers qui heurte la conscience, un maux pervers laché comme ça au hasard d'une conversation pour rien

PING!

un doux amer qui laisse une trace indélébile, celle de la craie trop appuyée sur un tableau

BOUM! gigantesque BOUM!

le ballon de l'illusion explose sous le coup d'une si petite aiguille, sous le coup d'un si grand marteau

Et pourtant, la fin de Maya l'illusion est nécessaire. Mais pourquoi si douloureuse?

Pourquoi je n'ai pas le choix moi, pourquoi je ne serai pas comme les autres, illusionnée du temps et de l'espace

Laissez moi mes illusions encore 5 minutes?

"pas possible" me dit ma conscience opinâtre, je ne suis pas là pour ça et tel est mon destin

j'ai pour destin d'être, pardonnez moi

changer d'avis


J'avais envie du parler de la mort

De l'impuissance que l'on a quand quelqu'un d'autre après nous disposera de ce corps

L'habillera de leurs rancunes, de leur tristesse. Quand je serai morte, ce corps ne m'appartiendra plus... et ils en disposeront, charognes ou amis, avec leur égo de toute façon

Comme ils ont fait avec mon ancêtre

Mais aujourd'hui je suis dans la vie. Contre toute attente, un éveil s'est produit... et la joie m'accompagne dans cette journée

Lady Ash

Saturday, March 26, 2005

HRP qui suis jeu

CHAMBRE, c’est chez moi le HRP[/b]Salut à tous ![b]""""""""""""""""""QUI SUIS-JEU?"""""""""[/b]
Une fée du silence disposée à écouter un peu, tant que je peux!
Etre zen est une culture.

Comme la confiture, je l'étale!

Je voulais changer le monde maintenant je me change moi, plus humble, plus efficace et ... autrement plus difficile de plonger dans les profondeurs intérieures, non?
Respirer est tout ce qu'on possède, cet instant de silence qui se partage en mots parfois, en instants de complicité dynamique est ce qui me fait vivre. Et vous? Dans cette base illuminée, le monde me fascine avec sa part de magie. A chaque instant, les coincidences divines, l'énergie...

Parfois sorcière, j'encense toute la maison et m'exerce aux prises de yoga contre les esprits démoniaques.Littéralement, et paf le coup de tapis antiderap ou pas om om om.

[b]Mais qui es tu toi qui me lit? Dans quelle énergie es tu?[/b]

Ils nous disent de croire en dieu moi je préfère le rencontrer sans système, sans rigidités. Bien sur le Maitre Ordinateur est au dessus de tout, but of course.

J'ai été conçue au milieu des vignes et depuis tout n'a été qu'un effort d'élévation. Grandir fut une bataille que j'ai un peu gagné mais pas trop.

A part ça, je fais du yoga pour être vivante. Si vous me lancez sur le sujet du yoga, je suis intarrissable donc soyez prévenus, ne me lancez que si vous rattrappez...;-) [b]Changer d'état.[/b]

Dire peu mais dire bien, ne parler que si ce que l'on dit est plus beau que le silence (ref. Coran).
Voilà mon idéal!

héhéhéhhéhéhé: un peu envie de rire là. Détente et minute de silence pour tout le monde (et vive Desproges)

Encore à part cela, j'aime manger passionnément (oops) mais pas les cadavres pour rester propre et cela indigne peut-être mon ancêtre vampire, celui de Roumanie.

Enfin, je suis [b]TIGRE[/b] en astro chinoise and God only knows what this mean

Friday, March 25, 2005

Sainte T

____________________________________________________________________[b]LE SALON : RP1 Sainte T[/b]
Note préliminaire : suis tres religieuse d’esprit et respecte les différents cultes. Ceci est juste un délire pour se détendre vla tout
St Terese est née dans l’himalaya. DSL je connais pas les autres trucs catho alors je plante le décors. Genre moyen age et bien sur y caille et on respire bienTérese de son premier prénom, Jaya, reçu tout d’un coup la grâce divine sous la forme du grand nord dinateur sur la tronche

Alors [b]** musique**[/b]Ah tchiki boum tchi boum (pardon pas bon siècle)
Viens petite fille (pardon pas bon registre)
Fffffffffffffffffffffffff le vent (mieux ? pas du tout bon d’accord, tant pis)

Alors comme ca fait comme un choc, elle a eu un éveil, d’un coup comme ca boum

Et en même temps le gran nord dit : « il faut que tu naisses qui mot »Ca fait beaucoup pour une personne alors elle récite intérieurement son nouveau mantra et part à l’aventure ** musique indienne genre gling gling et cithare**

Elle arrive en Europe (on abrège, de toute façon elle mange plus et dors pas tellement, elle a reçu toute la lumière d’un coup et trouve un monastère. Alors il faut faire un peu gaffe, l’inquisition traîne pas et on n’aime pas trop les illuminées ici alors Jaya qui est encore jaya change de nom et se fait rebaptiser Térèse, comme ca.
Sans doute que tout se passe en Espagne…Alors maintenant il faut qu’elle soit con sacrée alors elle trouve un truc :Et hop triple salto sur un cheval, posture du lotus en équilibre… ca impressionne en plus qu’elle mange pas. Et donc ils la con sacrent et Jaya devient Sainte Térèse.Alors là, c’est la liberté parce qu’elle est tranquille des hommes pour de vrai et pour toujours. Donc elle se balade, dispense son enseignement, des clés secrètes USB par touches de clavier (« qui borde »)

Mais bien sure comme elle était un peu illuminée sur les bords, ben ils l’ont brûlée et maintenant elle renaît dans la salle à manger sous forme de [b]ASH (cendres)[/b]