Le zen de Joshu
Joshu commença à étudier le Zen à l’âge de soixante ans, et ce jusqu’à quatre-vingts ans, quand il réalisa le Zen. Il enseigna ensuite de quatre-vingts jusqu’à cent vingt ans.
Un étudiant lui demanda :
- Si je n’ai rien dans la tête, que dois je faire ?
- T’en défaire, répondit Joshu
- Mais comment me défaire de ce que je n’ai pas ? continua l’étudiant
- Et bien porte le en fardeau, dit Joshu
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Le Zen de l’instant
Les adeptes du Zen étudient avec leur maître pendant dix ans au moins avant de pouvoir enseigner à leur tour.
Nan-in reçut la visite de Tenno. Celui-ci ayant fini son apprentissage, était maintenant professeur.
Comme il pleuvait ce jour là, Tenno portait des sabots en bois et s’était muni d’un parapluie.
Après avoir salué le visiteur, Nan-in fit observer : « je suppose que tu as laissé tes sabots dans le vestibule. Je voudrais savoir si ton parapluie se trouve à gauche ou à droite de tes sabots. »
Tenno, confus, ne sut que répondre. Il se rendit compte qu’il était incapable de vivre selon le Zen à chaque instant.
Il se fit l’élève de Nan-in et étudia six ans de plus.
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Une pluie de fleurs
Shubhuti était un disciple de Bouddha. Il comprenait à quelle point il était important de faire le vide, Il savait que rien n’existe hors d’une relation de subjectivité et d’objectivité.
Un jour, Shubhuti, dans un état de vide sublime, se trouvait assis sous un arbre, lorsque les fleurs tombèrent autour de lui.
- Nous vous félicitons pour vos propos sur le vide, lui murmurèrent les dieux
- Mais je n’ai rien dit, répondit Shubbhuti.
- Tu n’as rien dit, nous n’avons rien entendu, répondirent les dieux, tel est le vrai vide.
Et il se mit à pleuvoir des fleurs sur Shubhuti
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